Jour 1 - De Lyon à Longyearbyen
Préambule
Je profite de ce tout premier article post retour qui ne sera pas le plus long ni le plus palpitant pour faire un petit préambule. Comme je l'avais dit, il m'était impossible cette fois-ci d'écrire en direct, mais je vais essayer de faire comme si c'était le cas, histoire que vous soyez dans l'ambiance. J'ai jeté un oeil rapide aux photos tout à l'heure, ça m'a bien remué au niveau des émotions, donc je devrais pouvoir vous raconter tout ça avec autant de passion que les fois précédentes. D'ailleurs, comme je l'avais déjà dit, je suis un peu long à la détente et j'ai souvent tendance à ressentir les choses après coup. Donc là autant vous dire que ça travaille pas mal 😊
Pour ceux qui s'inquièteraient, sachez que je vais bien. Pas de problème majeur avec le froid. Je marche juste avec un balais dans le popotin depuis hier car j'ai une barre douloureuse devant chaque genou. Je pense que ça doit être à force d'amortir en descente sur les raquettes, ou à l'inverse les efforts en montée.
Je n'ai pas encore réfléchi à comment présenter les photos sur la page dédiée dans le menu. Ça viendra dans quelques jours, mais elles seront tout de même visibles au sein des articles.
Bon aller c'est parti !
Top départ
Comme je pouvais m'y attendre, même si mon départ était plus tard que les années précédentes, le réveil a été difficile. La nuit fût courte à cause de l'excitation avec tout ce qui m'attendait. Pas grave, j'aurai le temps de me reposer pendant le trajet.
Marion m'a déposé à la gare bien à l'heure, on avait compté large pour ne pas avoir de pépin. Mon premier bout de trajet s'est fait en TGV entre Lyon et Paris. Rien à signaler, pas de retard, tout baigne ! 😊
J'arrive directement à l'aéroport Roissy Charles de Gaulle. A l'enregistrement des bagages, je fais la rencontre de Corinne et Christian, deux corréziens d'adoption qui font le même voyage que moi. Petite anecdote amusante : ils se sont rencontrés à Mâcon, ma ville d'origine. On essaie de repérer parmi les gens qui attendent ceux qui pourraient aussi être de la partie, mais personne.
Petit casse croute à la porte d'embarquement. Le temps passe relativement vite. Puis arrive enfin l'embarquement.
C'est parti ! Direction Oslo !
Rien de particulier à raconter sur ce vol, déjà parce que je l'avais déjà fait il y a deux ans donc je ne suis pas resté collé au hublot, puis surtout parce que j'en ai profité pour faire un petit somme. 😀
Arrivée à Oslo, passage rapide à la douane (juste un contrôle du passeport). La météo n'est pas top dehors. Neige fondue et pluie. Il y a plus d'attente qu'à Paris, environ cinq heures. Une fois la porte annoncée pour le vol vers Longyearbyen, nous nous sommes déplacés pour aller y attendre. Petit choc en regardant l'écran : la météo annonce du 1° à l'arrivée. Sérieux ?! 😲
C'est bon ! On monte. Je vais me mettre à ma place judicieusement choisie côté hublot pour espérer voir des aurores pendant le trajet. Sauf que j'avais oublié en choisissant qu'en étant à l'arrière, j'aurai le bout de l'aile avec son gros phare en plein axe 😅
Avant le décollage, deux énormes machines, de grands bras articulés, sont venues pulvériser de l'antigel sur l'avion. Je n'avais jamais vu ça encore, ni pour Tromsø, ni pour Kittila. Bon j'ai essayé de faire une photo mais ... voilà ...
Ça ne va pas beaucoup vous avancer 😉
On décolle, c'est parti pour trois heures de vol, arrivée prévue à Longyearbyen vers 00H30. Je ne regarde pas trop par le hublot au début du vol car je sais qu'on est trop au sud pour le moment. Au bout d'une heure / une heure trente je commence à jeter des petits coups d'oeil de temps en temps. Rien ! Rien jusqu'à ce que je repère une petite "quéquette" qui dépasse de la couverture nuageuse. Ce n'est pas fort, mais de mes quelques expériences à chasser les aurores, c'est suspect. Je tente quand même le coup en collant l'objectif au hublot.
TADA ! Une petite aurore boréale ! Bon, c'est sûr, ce n'est pas la photo ni l'aurore du siècle, mais ça compte quand même 😊 2019 ne sera pas une année sans aurore.
Nous sommes dans les temps, nous arrivons vers 00H30. Il y a même une vidéo de notre atterrissage :
Non en vrai ça s'est bien passé 😊 Ça a un peu secoué car la piste était glacée, c'est tout. La météo à Oslo disait faux : il faisait bien moins qu'un degrè (ouf !).
En arrivant, on est très vite mis dans l'ambiance car le maitre des lieux nous accueille :
Plus loin je retrouve Robin, notre guide. L'équipe arrive petit à petit. Nous sommes huit participants, mais il y a une personne en plus qui sort de l'avion en même temps que nous. Il s'agit d'Erica, qui habituellement est guide en Norvège continentale, mais qui va venir avec nous pour se former sur le Svalbard. Nous aurons donc exceptionnellement deux guides pour cette petite expédition.
Il y a donc :
- Corinne et Christian dont j'ai déjà parlé plus haut,
- Emmanuelle et Sébastien, deux normands de mon âge qui sont ici en voyage de noces,
- Philippe et Eric, deux gars du sud amis depuis plusieurs dizaines d'années,
- Livia, une suisse de Fribourg,
- Robin et Erica, les deux guide,
- Moi, Sylvain, 34 ans au moment des faits, région lyonnaise, tout ça ...
A côté de nous, il y a le deuxième groupe qui est en train de se former autour de son guide, Quentin. Comme j'en avais parlé (mais comme vous lisez pas ! 😀), nous sommes deux groupes à faire le même voyage.
On monte dans une camionnette, Robin au volant nous explique un peu à quoi correspondent les bâtiments qu'on voit. Mais j'avoue que dans le noir, avec la buée, la neige sur les vitres et la fatigue, ça ne percute pas trop dans ma tête. On arrive à la Guesthouse 102, à l'autre bout de la ville, un petit peu isolée du reste.
On papotte, Robin nous brief rapidement, on prend une tisane, puis direction les chambres. J'ai de la chance, j'en ai une pour moi tout seul (et tout le matériel pour l'équipe).
Je me suis mis dans mon lit à deux heures du matin. Extinction des feux, parce qu'à partir de demain, fini la rigolade ! 😀
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