Jour 0 : de Lyon à Abisko
Départ de Lyon à l'heure, 9h05. Tout s'est bien passé. J'ai eu le droit au contrôle de sécurité renforcé vu tout l'équipement électronique que je transporte et comme je suis habillé. Scan corporel, fouilles... Mais je m'y attendais, j'y ai le droit presque à chaque fois.
Je crève de chaud. Pour économiser du poids en bagages, je me suis habillé avec mes fringues pour le froid.
Je me suis moins fait allumer que ce que je craignais pour l'excédent bagages. 80€, ça aurait pu être pire.
Comme j'ai pris un billet un peu plus cher que la moyenne pour qu'il soit remboursable, j'ai eu le droit à un embarquement prioritaire. Cette sensation de se sentir privilégié !
Quelques minutes après le décollage, nous avons survolé la Chartreuse. Ce n'est pas la première fois que je passe par là en avion, mais c'est la première fois que je réalise. À force d'aller y crapahuter, je finis par reconnaître les différents sommets. Chamechaude, qui dépasse tous les autres, puis la dent de Crolles à peine plus basse, où je vais faire mes photos animalières l'été avant d'y passer la nuit sous ma tente. Et enfin, plus discret, le Charmant Som, mon terrain d'entraînement pour cette aventure. Comme un dernier clin d'œil qu'il me fait avant de partir dans le grand bain. Ça fait bizarre de voir tout ça d'en haut. Ça paraît beaucoup plus petit d'un coup. On se reverra à mon retour, mon massif favori. Sors moi les chamois, les bouquetins et tes merveilleux levers et couchers de soleil pour quand je reviendrai te voir.
Rien à signaler sur l'escale à Munich, c'est passé vite. C'était calme, mon terminal était vide. J'ai regardé un épisode de série sur mon téléphone et puis il était déjà presque l'heure d'embarquer.
Micro siestes dans l'avion, entre deux passages des hôtesses pour proposer à boire et à manger.
Arrivé à Stockholm, ça se gâte un peu. L'aéroport est beaucoup plus actif, ça grouille de partout. J'ai dû changer de terminal, donc repasser par la sécurité, sortir du sac le matériel électronique (c'est à dire 90% de ce qu'il contient), tout ranger à nouveau... Mais pour une fois, exceptionnellement, je n'ai pas été plus embêté que ça.
L'avion qui était censé être à l'heure pour m'emmener jusqu'à Kiruna était en fait en retard depuis ce matin d'après le pilote. Heureusement, ça aura été sans conséquence, j'ai quand même pu monter dans mon bus après.
Au final, malgré ce petit retard, tout s'est passé comme prévu. La pulka a été ouverte par la sécurité à Munich, mais ils ne m'ont rien pris. Tout le matériel est là et en état.
Je suis arrivé à Abisko vers 20h30. Comme le restaurant était déjà fermé, ça s'est terminé à manger un lyophilisé sur le bureau dans ma chambre. Bonjour tristesse !
Demain je vais essayer de me lever pas trop tard, sans partir en n'étant pas reposé non plus. Il faut que je réorganise mon chargement, puis que je fasse quelques petites courses pour les choses que je n'ai pas pu prendre dans l'avion.
Vu la météo, il est fort probable que je dorme au refuge demain. Il y'a quelques bons coups de vent qui sont annoncés.
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